Eglise Saint-Jacques

Orcier

Dédiée à saint Jacques le Mineur, apôtre. C’est la seule église du diocèse vouée au saint.

  • Vue extérieure - Les cloches savoyardes
    Crédit : Vue extérieure - Les cloches savoyardes

L’église a été bâtie dans un style néoclassique sarde entre 1845 et 1846. Elle remplace un édifice plus ancien. Son seul vestige est la base du clocher. La partie supérieure est plus récente : elle date de 1876, dans un style dit « pseudo-roman ». L’intérieur de l’église est sobre. Les couleurs sont cependant plutôt vives et chaleureuses. Les vitraux proviennent de l’église voisine de Perrignier. Sa décoration intérieure est de la même époque que la construction. Le seul ajout effectué l’autel en bois, permettant la messe face à l’assemblée.
Le beffroi en bois du clocher abrite trois cloches. Les deux grandes portent la signature des frères Beauquis de Quintal, maintes fois présentés ici, et la plus petite, de fondeur inconnu, va attirer dans les prochaines lignes toute mon attention. Les deux premières cloches, respectivement « Marie-Louise » et « Françoise-Caroline » portent fièrement les dates de 1870 et 1879, c’est à dire juste avant et après la reconstruction de la tour qui les abrite. La première cloche, lourde de près d’une tonne, annonce qu’elle « marque les heures (de la vie), chante les jours et pleure les douleurs ». Elle cite le maire, Ruffet Claude, le curé, Rd Jacquier, et le président du conseil de fabrique, M. Bourgeois. Le Rd Favre, alors curé de Praz-sur-Arly est parrain, et Melle Verboud la marraine. Sa petite soeur, audible pour l’angélus, possède une décoration très soignée. Moins bavarde, elle décline cependant le nom du curé et du président de la fabrique, toujours en fonctions, et du nouveau maire, M. Alexis Vuattoux. Le Rd et Melle Chavanne l’ont parrainé.
Face à elle, la plus petite cloche trône fièrement, défiant les siècles. Datée du mois d’août 1677, elle fut commandée par le curé Ducretet, remplaçant déjà une cloche plus ancienne. Il l’a lui même parrainé avec Claude Cuilaz pour lui donner le nom de « Fabienne-Claude ». Plus modeste, le fondeur ne nous a laissé que ses initiales « C. V. ». Il n’est pour l’heure possible de mettre aucun nom sur son identité… La cloche, muette depuis des décennies et jadis utilisée pour le tocsin, elle a été électrifiée fin 2017. La première volée officielle eut lieu le jour de Pâques 2018. Désormais, elle chantera occasionnellement avec ses grandes sœurs pour les grandes occasions.

Informations pratiques

Quand ?

Toute l'année, tous les jours.

Quel prix ?

Accès libre.

Plan d'accès

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