Eglise Notre Dame de la Nativité

Reconstruite en 1895, Notre Dame de la Nativité abrite des œuvres d'art exceptionnelles.

L'ancienne église du XVème siècle était en très mauvais état depuis de nombreuses années. C'est en 1895 que la commune des Gets décida d'en reconstruire une nouvelle à la même place, légèrement plus sur la droite afin que son portail s'ouvre sur la rue. Seule la tour du clocher fut conservée. Cette église paroissiale abrite de nombreuses œuvres d'art, dont deux à ne pas manquer.

L'Orgue Philharmonique Automatique Aeolian.
Instrument de musique mécanique unique en Europe. Fabriqué en 1910, il fut classé monument historique en 1989. Cet instrument, appartenant au Musée de la Musique Mécanique, fut restauré de 1991 à 1994, suite à plus de 10 000 heures de travail. Cet orgue philharmonique comporte plus de 1000 tuyaux avec treize jeux d’orgue, deux jeux de percussions, deux métallophones et un carillon. Les jeux des tuyaux sont parfaitement adaptés à l’église avec leurs sons de violon, flûte, voix humaine, hautbois, clarinette et trompette. En plus d’un fonctionnement manuel, un système pneumatique, avec des rouleaux de papier perforés, permet à l’instrument de jouer automatiquement. Près de 700 rouleaux permettent un choix divers de partitions.

La Tapisserie "Le Christ dans sa Gloire".
De style Lurçat, elle est située au fond de l'église, dans le chœur. Cette tapisserie, représentant la gloire du Christ, a été fabriquée au milieu du XXème siècle en Haute-Égypte, et assemblée à la manufacture d'Aubusson. Elle a été tissée par le Père Philippe Ackermann, ami du curé de l’époque, ayant suivi une formation aux métiers à tisser en Haute-Égypte. Grand admirateur de Jean Lurçat, artiste peintre et créateur de tapisseries, il s’en inspire et reprend son jeu de symétrie, les couleurs éclatantes et trois motifs qui reviennent constamment dans ses œuvres : le soleil, le bestiaire d’animaux, les feuillages. Elle fut exposée à d’éventuels acquéreurs en l’église des Gets par son créateur. La commune décida de l’acquérir en 1970 afin qu’elle trône de façon permanente dans le chœur de l’église.

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