Fresques et murs peints - Grataloup le catholard

Créé par Guy-Rachel GRATALOUP en 2015

Guy-Rachel Grataloup naît à Nantua le 4 juin 19353,4. Sa maison natale se trouve face aux montagnes noires de sapins, non loin du site romantique du lac de Sylans. Ce décor influencera durablement sa future recherche picturale. En 1945-1953, il fréquente le collège puis le lycée.
Lauréat de l’Institut de France pour la Casa Velázquez à Madrid en 1966, il y séjourne de 1966 à 1967. Il découvre les merveilles du Prado et de l’Escurial, parcourt la Castille et l’Andalousie avec le compositeur Antoine Tisné. Il rencontre les peintres Millares, Villalba, Pablo Serrano et les compositeurs Joaquín Rodrigo et Luis de Pablo.
Il obtient le second grand prix de peinture du prix de Rome en 1967. 1967 marquera le dernier opus des « prix de Rome » tels qu'organisés depuis 1663, comprenant un travail d'études en « petite et grande loges ».

En 1970, il part pour la Villa Medicis dirigée alors par Balthus. Il ne restera que quelques mois à la Villa Medicis car il lui sera proposé un poste à l'École supérieure des arts appliqués Duperré qu'il acceptera.

Agrégé en 1970, il est nommé directeur d'études section Art et Design à l’ENS de Cachan. Chargé de cours à la Sorbonne, il occupera également les postes de directeur de recherche du département Art et création industrielle, puis fondateur et directeur du Centre de recherche en art et création industrielle (CREACI), jusqu'en 1996 où il décidera de prendre sa retraite de l'Éducation nationale pour se consacrer totalement à sa peinture.

« Esprit es-tu là ? »
"Il fallait que cette femme-fée, dans son geste de donatrice et par le nimbe au-dessus d’elle, soit réelle tout en ne l’étant pas.

Elle n’est pas cernée dans son dessin, bien au contraire. Elle apparaît dans son immatérialité, se confondant presque avec l’or de sa forme qui, elle-même, amène au mystère.

La roche calcaire, qui toujours s’effrite, est aussi un fondement de la beauté du lieu où je suis né."

Informations pratiques

Plan d'accès

Commentaires