Château de Bourdeau

Château dont l'histoire n'est connue qu'à partir de 1263 et ayant appartenu aux Seyssels, grande famille de Savoie. A partir de juillet 2016, le château est restauré et converti en hôtel et en restaurant gastronomique.

Le château appartient en 1263 à une famille importante de Savoie, les Seyssels. En 1671, le château est vendu aux Jésuites de Chambéry qui s’empressent de le revendre à Philibert Sallier de la Tour de Cordon, ambassadeur, puis ministre d’État du Duc de Savoie Charles Emmanuel II. Le château en 1710 fait l’objet d’un inventaire qui le montre en mauvais état : voûtes effondrées, murailles abattues. Un fermier châtelain occupe les lieux car la marquise de Cordon vit à Chambéry. Le dernier possesseur du château émigre en 1793 à cause de la Révolution Française. Cette dernière causera beaucoup de dommage aux bâtiments. En mars 1794, les quatre tours sont abattues, ainsi que les murs d’enceinte, le donjon, les fossés sont comblés, les herses brisées. La forteresse est vendue comme bien national en avril 1800 à Jean-Baptiste Viviand de Chambéry. Il va achever la démolition en vendant le château pierre par pierre. Il sera ensuite revendu plusieurs fois avant que Monsieur Joseph Girod ne le rachète. Celui-ci entreprend une restauration importante avec l’aide de Pellegrini, architecte du palais de Justice de Chambéry et du Casino à Aix-les-Bains pour redonner au château son lustre d’antan. Créneaux, mâchicoulis (ouverture en surplomb le long des murs permettant le jet de projectiles) ainsi que tourelles sont rétablis, le tout est entouré d’un jardin à l’anglaise.
En 1863, Georges Sand situe son roman « Mademoiselle La Quintine » au château. En 1880, il est vendu à Monsieur Gigot de la Villefaigne. A partir de juillet 2016, le château est restauré et converti en hôtel et en restaurant gastronomique.

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